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Guerre à Gaza: Des partis pris des médias occidentaux...

Depuis le déclenchement de l'opération "Déluge d'Al Aqsa", le 7 octobre courant et les bombardements sans interruption, en représailles, de l'Etat sioniste, qui ont fait des milliers de martyrs et de blessés palestiniens, les médias occidentaux se sont, majoritairement, alignés du côté de l'Etat hébreu et ont tenté de manipuler l'opinion publique, à propos de cette guerre.

En effet, l'inégalité de traitement de l'information relative aux décès des Palestiniens était visible de par les photos choisies ou les termes employés pour évoquer, par exemple, le bilan de morts du côté palestinien avec froideur et sans émotion, contrairement à l'annonce des beaucoup moins nombreux décès isréaliens qui était explicitement "humanisée".

En plus, l'opération "Déluge Al Aqsa" du Mouvement de résistance palestinien a été, de prime abord, décrite comme un acte terroriste, jamais de résistance à l'occupant.

Les condamnations se sont multipliées sur les plateaux télévisés et les radios, alors que les massacres commis par l'entité sioniste, les bombardements aveugles et les blocus imposés à la Palestine sont expliqués par le "droit à l'auto-défense".

Dans certains médias français, par exemple, des intervenants pro-Israël ont même déclaré des propos justifiant les tueries de civils palestiniens en toute impunité, comme ce David Antonelli, président de l'Association Corse-Israël, qui a indiqué, en toute indécence, sur un plateau de la chaîne i24NEWS, "qu'Israël a le devoir de répondre de la manière la plus impitoyable qui soit pour venger l'honneur de ces familles. Il faut rentrer à Gaza, éliminer le Hamas et reconquérir le territoire" (sic).

Israël n'a -presque- à aucun moment, été incriminé, alors que ce qui se passe en Palestine est imputé au Hamas et à du terrorisme, allant jusqu'à accuser toute personnalité publique qui affiche sa compassion avec la question palestinienne ďapologie du terrorisme.

L'inégalité de traitement de l'information sur cette guerre, par les médias occidentaux, a favorisé les divisions de l'opinion publique et a contribué à minimiser l'ampleur du drame palestinien, notamment à Gaza, après plus de 17 jours de bombardements qui prennent la forme ďun génocide et qui ont fait 5087 martyrs, dont 2055 enfants et 1119 femmes, en plus 15273 blessés.

Mais comme la désinformation et le mensonge ne leurrent vraiment que ceux qui veulent y croire, des pans des populations occidentales -et autres- bravent de plus en plus les interdictions de leurs gouvernements et sortent décrier leurs médias, dénoncer autant les odieux crimes sionistes que l'infâme soutien apporté par leurs décideurs et crier..."Palestine libre".

Amira Jendoubi

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